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Le mot tatouage tire son origine du tahitien "TA-TU" qui dérive lui-même de l'expression "TA-ATOUAS", composée de "TA" (dessin) et "ATOUAS" (esprit). En effet, les indigènes marquaient ainsi leur corps afin de se concilier les grâces, la protection et les faveurs de leur esprit, de leur "ange gardien".
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L'histoire du tatouage (tatoo) est très difficile à retracer, car même s'il s'agit d'une pratique ancestrale, on ne peut pas encore la situer avec exactitude dans le temps. Le mot tatouage tire son origine du tahitien "TA-TU" qui dérive lui-même de l'expression "TA-ATOUAS", composée de "TA" (dessin) et "ATOUAS" (esprit). En effet, les indigènes marquaient ainsi leur corps afin de se concilier les grâces, la protection et les faveurs de leur esprit, de leur "ange gardien".
La première description d'une marque distinctive se trouve dans la bible (gen IV - 15) : "et YHVH mit un signe sur CAïN pour que ne le frappe pas qui le rencontrerait."Où et quand le tatouage est-il né ?
Difficile à dire avec certitudes, en tout cas certainement pas en Chine comme le veut une légende tenace ; la légende hindoue de CYRROHEE et BANTAS en fait mention. Par contre, nous avons une preuve et une attestation beaucoup plus scientifiques et irréfutables par la découverte d'une momie d'une prêtresse d'HATOR datant de la XIè dynastie (2200 av JC) qui présente clairement des marques de tatouages sur le corps. On peut également voir au musée de Leningrad, le corps d'un guerrier SHIITE conservé dans les glaces pendant quelque 2000 ans, découvert en parfait état de conservation en 1947 et dont les bras sont recouverts de tatouages sophistiqués. Plus prés de nous et en Europe, on en trouve traces chez les gaulois, les ethnies "britanniques" (CESAR note dans "De bello gallica" que tous les Bretons se colorent la peau avec une matière colorante de teinte bleue".). Les Romains utilisaient le tatouage pour marquer les mercenaires, les esclaves, criminels et hérétiques. Ainsi après la bataille de HASTINGS, le corps décapité et mutilé du roi ARNOLD put être identifié par le mot "EDITH" qu'il portait tatoué sur sa poitrine. Les premiers chrétiens d'orient, et en particulier les Coptes se faisaient tatouer des symboles de leur religion, cette coutume s'est d'ailleurs perpétuée longtemps (jusqu'au XXe siècle) parmi les pèlerins de passage à Jérusalem. Au moyen âge, Rome interdit le tatouage. HISTORIQUE DU TATOUAGE On connait la vogue du tatouage en extrême orient, particulièrement au Japon où il fut et demeure encore un véritable phénomène traditionnel de société. Sa reconnaissance et sa propagation en occident datent du voyage du capitaine COOK en 1769, lorsqu'il découvre Tahiti. Cook ramena avec lui le prince OMAI dont l'exhibition des tatouages devint une attraction très prisée des salons londoniens. Divers membres de cette expédition et des suivantes se firent eux-mêmes tatouer.
En 1891, Samuel O'RILEY, invente la machine à tatouer électrique qui permet de gagner en rapidité et en finesse d'exécution, de diminuer considérablement la douleur et de véhiculer une hygiène plus rigoureuse.
À partir des années 1970, le tatouage se démocratise et devient phénomène de mode touchant toutes les classes de la société, du cadre sup aux artistes ; ceci sous l'impulsion d'artistes tels SPYDER WEBB - LYLE TURTTLE - DON E.HARDY et Georges BOONE. Ce qui était jusqu'à présent l'apanage des marginaux va alors peu à peu séduire artistes, médecins et hommes d'affaires, hommes et femmes confondus.
TECHNIQUE :
Depuis 1891, date de la première machine à tatouer électrique, les tatouages sont réalisés en occident (du moins par les professionnels) au moyen de cet appareil qui travaille à un cadence de 3000 à 5000 piqures/min ; les aiguilles très fines (entre 0,10/ 0,12 mm) sont soudées sur une tige support attachée à la machine. Une fois le motif choisit, le tatoueur procède à un nettoyage antiseptique de la partie à tatouer puis reproduit le tracé du motif soit avec un crayon à main levée, soit au moyen d'un calque transfert ; l'opération proprement dite peut alors commencer. Le contour se pique avec un faisceau de une ou trois aiguilles selon la finesse du trait désirée, ensuite, il procède à l'ombrage (si il y a lieu) puis au remplissage des couleurs avec des faisceaux de 6 à 8 aiguilles assemblées en "rond " ou en "peigne ". Une fois fini, le tatouage est à nouveau nettoyé à l'antiseptique puis recouvert d'une pommade cicatrisante et recouvert d'une compresse stérile non adhérente. Pansement qu'il convient de renouveler 3 fois par jour durant 3 jours. Tatouage au henné Pourquoi souffrir le martyre avec des aiguilles ? Pourquoi dépenser des sommes folles pour faire enlever un tatouage permanent qu'on a fait faire sur un coup de tête ? Le tatouage au henné se fait au pinceau, à la seringue, en surface sans pénétration de l'épiderme. Il est sécuritaire, temporaire, sans douleur. C'est un plaisir. Avec un maillot de bain, ou un décolleté estival, le tatouage prend un air taquin. Combien de temps dure un tatouage au henné ? Le tatouage au henné se conserve de 2 à 3 semaines selon la température de votre corps. Si vous désirez un tatouage d'un soir, on le tamponne légèrement avec un linge imbibé de jus de citron, d'ail, de poivre et de sucre et, le lendemain, on retire le henné avec de l'huile d'olive.
La durée du tatouage peut aussi varier selon le PH de votre savon, votre environnement tel que chaleur ou humidité et votre type de peau.
Vous pouvez ensuite, au gré de votre fantaisie, faire relâche, changer de motif, choisir une autre partie du corps selon votre inspiration
De quelle couleur est-il ? Le henné naturel donne des tons de marron à orange. Il est amusant de voir la transformation du henné sur l'épiderme. Lorsqu'on l'applique, il est marron foncé, très épais, un peu grossier. Aussi doit-on le laisser sécher pendant au moins une heure avant de se laver. Il "tombe ", se raffine. Selon la pigmentation, le degré d'acidité, il changera de couleur. Jour après jour, vous découvrirez une nouvelle teinte à votre tatouage. Si vous travaillez au sec ou au froid, la couleur demeurera foncée ; si vous transpirez, si vous avez chaud, la couleur pâlira. Il en va de même selon l'endroit du tatouage : il demeurera plus foncé sur la main qu'à l'intérieur. Combien de temps doit-on le laisser sécher ? Il est important de laisser sécher le tatouage au moins une heure avant de se laver ou d'enfiler un vêtement, davantage dans le cas d'une chaussure. Le processus d'absorption des pigments contenus dans le henné est relativement long. Pour obtenir un résultat maximal, le temps d'attente est très important. Dans le cas d'un dessin complexe, on utilise parfois quelques gouttes d'huile essentielle pour remplacer le citron ou l'eau de fleur d'oranger. Le séchage est plus long et la couleur tient encore mieux.
Au Maroc, les pieds et les mains sont maintenus au dessus d'un kanoun pendant le séchage.
Chez nous, raconte El Aziz, l'application du henné est souvent l'occasion d'une petite fête ; la cérémonie donne lieu à l'invitation de la famille, des amies et pendant l'élaboration de la pose, on offre le thé et parfois un repas. Les séances fort longues sont accompagnées selon la tradition, de chants, de poèmes, un réel plaisir berce les âmes.
Préparation Les feuilles de henné sont tout d'abord séchées puis réduites en poudre au mortier. On la vend en sachet pour l'utilisation courante. El Aziz nous explique qu'elle utilise :
2 c. de poudre de henné
1 petit verre à thé d'eau 1 c. de jus de citron ou d'eau de fleur d'oranger et elle mélange le tout pour obtenir une pâte onctueuse. Il faut la chauffer un peu pour que la couleur tienne mieux et attendre deux ou trois minutes avant de l'utiliser.
Chez nous, c'est un art et chaque femme développe ainsi son côté artistique, mais vous pouvez utiliser un pochoir pour un dessin plus complexe.
Qu'est-ce que le henné ? Le henné est le même qu'on utilise pour les cheveux et le tatouage. Il ne pousse que dans les régions désertiques. S'il atteint 1 mètre de hauteur dans les oasis sahariennes, ses feuilles ne sont pas plus longues et pas plus larges que l'herbe de nos gazons. Le henné est récolté en abondance au Maroc dans la région d'Azzemour. L'odeur suave et capiteuse rappelle l'exhalaison du réséda. De nos jours, au Caire, le réséda porte le nom du tamar elhanna. Le henné ou lawsonia inermes, est un arbrisseau de la famille des lythaiées. Il est ramifié de feuilles simples de couleur vert brillant et de feuilles blanches à quatre pétales disposées en bouquets odorants. Les feuilles fournissent une teinture jaune ou rouge.
El madjoussy ou Hinna el madjoun, croît dans les montagnes; cette plante est caractéristique par la tonalité de verts se déclinant à partir du vert jade, émeraude jusqu'au vert gris. Les sommités sont en forme de cône de pin couvert d'écailles, de couleur blanc jaunâtre. Lors de la maturation, les capitules, en s'ouvrant, donnent une substance laineuse, comme le duvet qui recouvre l'artichaut ; la graine est anguleuse comme celle du Carham. La fleur est petite et pourprée.
El ghaféky , se distingue des autres henné, par la feuille qui ressemble à celle du poivre, et également par la fleur faghiya, ou fleur odorante, qui s'épanouit en grappes composées de petites fleurs, d'un rouge ardent, à partir desquelles on prépare l'huile de henné.
Le henné maghrébin se caractérise par les feuilles, d'un vert plus intense que celles de l'olivier ; la graine est noire comme les grains du sureau, la fleur blanche odorante est pareille à la mousse.
Un peu d'histoire Le tatouage au henné remonte à quelques milliers d'années en Mésopotamie. Bien avant les invasions islamiques, les Hébreux et les Égyptiens utilisaient le henné. A ce sujet, on découvre dans les textes d'archives, qu'en 1298, 1235 avant Jésus-Christ, l'étude de la momie de Ramsès II, révèle que les cheveux étaient teints au henné. Des textes assyriens du VIIe siècle av. J.-C. décrivent les préparatifs du mariage, en précisant que la jeune fille avait les paumes et les ongles teints au henné. En Chine, les fleurs des ongles, ne sont autres que les ongles peints au henné, parure des femmes. Les Vietnamiennes laquaient leurs dents en noir, le henné additionné de produits noircissant leur offrait une teinture économique. Le henné conquiert l'Inde au XIIe siècle. A Marrakech, dans le sud du Maroc, le henné est un art très présent dans la ville; il se développe amplement par l'intermédiaire des femmes. La population marocaine est constituée d'une mosaïque de peuples, regroupant Berbères, Arabes et juifs berbérophones habitant les régions de l'Atlas. Du blond au yeux bleus au noir d'ébène, toutes les ethnies sont confondues dans un brassage de populations et de langues, mais un lien invisible les unit: le henné. C'est un talisman Le henné est utilisé dans les différents rites qui régissent les traditions. On dit que le henné est signe de bonne chance. Une tache de henné dans le creux de la main droite est particulièrement efficace contre le mauvais oeil. Certains rituels ont peu à peu disparu ou sont moins pratiqués par la nouvelle génération, mais d'autres demeurent immuables à l'occasion des fiançailles, du mariage, de la circoncision et du ramadan.
Puisque le henné constitue un ornement décoratif, il n'est pas appliqué pendant la durée du deuil. Au septième ou au quarantième jour, le henné mis en pâte, circule dans l'assemblée, afin que l'on puisse le toucher, signe de l'autorisation à l'utiliser à nouveau.
Un autre interdit est imposé pendant la période du ramadan, car c'est le moment où l'être humain se purifie et renonce à tout apport étranger à son corps. La veille du 27e jour, on procède au tatouage pour éloigner toute influence négative pour le jeûne à venir.
La mariée est coiffée le jour du mariage par une femme heureuse, n'ayant pas de rivale. Après avoir reçu une application de henné, les cheveux sont tressés, enserrés dans un anneau d'argent, symbole de la pureté. La hennayat casse un oeuf sur sa tête, symbole de la fécondité, en nouant les cheveux, elle y introduit deux dattes enduites de miel, symbole du bonheur. Ses mains, ses pieds font l'objet de dessins complexes et deviennent de véritables oeuvres d'art. La plante de henné fait partie aussi des cadeaux traditionnels.
La cérémonie du henné se perpétue dans la coutume de la circoncision. La mère du petit circoncis tresse ses cheveux enduits de henné et les attache avec un bracelet et une loubana, contre le mauvais oeil. La circoncision se pratique entre 1 et 6 ans. L'enfant a souvent de petits dessins de henné sur les mains, les pieds et/ou le lobe de l’oreille.
Lorsque le nouveau-né apparaît, on dépose sur le cordon lié, un baume composé de farine et de henné afin qu'il soit riche et bon. Après l'avoir purifié, on le roule dans la poudre de henné. Le jour de la pose du henné est sacré, c'est une bénédiction divine, il prélude au rite de la circoncision.
L'art de la séduction Au Maroc, le tatouage fait partie de cet art de séduire. Pour des applications élaborées, les femmes marocaines recourent aux hennayats; entre les mains de ces artistes, la poudre fine se transforme en arabesques somptueusement tatouées sur les mains et les pieds des femmes. La pureté du graphisme, aux superbes motifs géométriques, habilement sculpté à même la peau perpétue une tradition séculaire. Jadis, les hennayats utilisaient un bâtonnet effilé pour ébaucher de fines lignes, de subtiles croix, aujourd'hui elles utilisent des seringues de calibres différents, et avec une précision étonnante, elles tracent leurs dessins. Avec les nouvelles techniques, on peut maintenant exécuter un travail rapide et beau, mais on gâte le plaisir qui l'accompagne. Pour El Aziz Sida, c'est la représentation d'un sentiment intérieur. C'est un art qui exprime les émotions, les états d'âme. El Aziz se laisse bercer par son inspiration; comme un peintre, un sculpteur, elle crée tout simplement, souvent de longues lignes cassées sur lesquelles viennent s'aligner de petits points de chaque côté donnant ainsi l'effet d'une dentelle.
Chez nous, les femmes marocaines font un usage courant du henné pour teindre leurs cheveux, leurs mains et leurs pieds, et appliquent elles-mêmes la pâte. Les femmes qui travaillent beaucoup, peignent le bas des pieds et le côté des mains pour se protéger, car le henné nourrit aussi la peau.
Un mode à Paris, New York et Montréal En Occident, le body-art a fait fureur dans les années 60. Il est revenu en force l'an dernier à New York et reprend cet été de la vigueur en un fin tatouage : arabesque, fleur, dessin géométrique, chinois, etc. avec quelques milliers d'années de retard sur son pays d'origine. On l'appelle aussi l'art du Mehndi. Amusez-vous cet été: créez vos bijoux à même la peau sous forme de bracelet, de collier. Si vous avez la jambe longe, appliquez un motif au-dessus de votre cheville. Dessinez une petite fantaisie sur l'épaule ou osez sur la chute des reins. Le henné a tissé un lien entre deux cultures
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Le piercing
Il consiste à faire un trou dans la peau pour y insérer un bijou. Réservée aux punks et autres originaux il y a 20 ans, la mode du piercing s'est répandue progressivement pour maintenant concerner toutes les couches de la population. Ce faisant, il devient un problème de santé publique, car il n'est pas dénué de danger.
Le problème vient surtout du fait que n'importe qui peut s'installer "perceur" et que tous ne respectent pas les règles d'hygiène et d'asepsie indispensables : désinfection de la peau et des bijoux, utilisation de matériel à usage unique, lavage des mains, etc.
En effet, toute effraction de la peau ou des muqueuses, si minime soit-elle, expose aux infections bactériennes à partir de la peau elle-même, du matériel et des bijoux. La cicatrisation demandera alors de quelques semaines à quelques mois.
Les régions les plus sensibles à l'infection sont la langue, le nez, le nombril et les oreilles. Pour ces dernières si le cartilage est touché, la sanction chirurgicale peut être mutilante. Il ne faut pas oublier que toute infection locale peut se généraliser (endocardite, septicémie, etc...). Au niveau de la langue, il existe d'autres complications possible : augmentation de la salive, difficulté d'élocution, lésions dentaires, mycose, et lors de la pose : Inhalation ou déglutition du bijou, oedème locorégional avec asphyxie, hémorragie (la langue est très riche en vaisseaux). Quel que soit l'endroit percé, Il existe aussi un risque d'allergie au métal.
Pire, outre les infections bactériennes, la transmission, par les instruments ou par l'opérateur, des virus de l'hépatite B ou C voire du SIDA est rare, mais possible. Étant donné la gravité de ces maladies (2 Américains sont ainsi décédés d'hépatite B foudroyante), il y a de quoi être méfiant et préférer d'autres ornements corporels.
Les candidats au piercing se doivent donc d'exiger du perceur des garanties d'hygiène rigoureuse avec en particulier l'usage de matériel à usage unique (gants, aiguilles, etc.).
L'origine
De plus en plus le percing devient un phénomène de mode. On se perce pour implanter un objet décoratif essentiellement au niveau du nez, du nombril et des oreilles.
Dans certains milieux comme cela l'a été pour les punks, le percing fait partie de la culture. Il est incontournable et est une expression de l'identification et de l'assimilation à ce groupe social.
Les Oreilles
C'est de loin l'endroit le plus commun ou l'on peut trouver un piercing.
Autrefois, ce piercing aurait pu permettre de distinguer une personne riche d'une personne pauvre, mais ce n'est plus le cas. Autrefois, les marins se perçaient l'oreille en croyant que ça améliorait la vue. Les Romains, quant à eux, associaient ce piercing à la richesse et au luxe. Certaines tribus africaines et américaines agrandissent autant que possible le trou de leur lobe et le laissent ensuite pendre. Plus le trou est long, plus le rang social est haut.
Le piercing de la narine est supposé avoir pris naissance au Moyen-Orient il y a presque 4000 ans. De là, il s'est étendu à l'Inde au 16e siècle, où il a été rapidement adopté dans les castes nobles. Le type de bijou porté pouvait servir à distinguer la caste et la position sociale a laquelle appartenait le porteur du piercing.
Ce piercing a été amené dans l'ouest par les hippies qui ont beaucoup voyagé en Inde dans les années 60 et 70 puis il a été adopté par les punks dans les années 80 jusqu'a devenir tout à fait populaire.
la Langue
Dans les temples antiques des Aztèques et Mayas, pour les Shamans et les Grands prêtres se percer la langue faisait partie d'un rituel pour communiquer avec leurs Dieux. Des milliers d'années plus tard ce piercing est toujours très populaire, mais plus pour les mêmes raisons... ;-)
les lèvres
La bouche et plus particulièrement les lèvres sont une partie du corps qui a un pouvoir aphrodisiaque puissant. C'est sans doute pourquoi seules les castes les plus hautes chez les Aztèques et les Mayas pouvaient orner leurs lèvres de boucles d'or pur. En Amérique centrale et Amérique du Sud, certaines tribus se percent la lèvre inférieure et agrandissent le trou pour y placer des plateaux en bois. Aujourd'hui le piercing des lèvres est assez courant, il se pratique le plus souvent sur la lèvre inférieure.
la cloison nasale
Le piercing de la cloison central du nez est originaire de nouvelle Guinée ou les Papous l'ornent de bijoux en os ou en bois. Actuellement ce piercing a moins de succès à cause de sa connotation évidente du taureau. C'est un des rares piercings qui a l'avantage de pouvoir être caché. On peut placer un anneau ou un fer à cheval.
le nombril
Les premiers piercings du nombril qui ont été notés remontent aux civilisations antiques d'Égypte. À cette époque, seuls le pharaon et les familles royales étaient autorisés à se percer le nombril. Les paysans qui violaient cette règle étaient exécutés ! Cependant, si une fille de paysan naissait avec un "nombril parfait " on lui permettait parfois de le faire percer et donc d'élever ainsi sa position sociale.
Le nombril est maintenant un des piercings les plus pratiqués.
le teton
Le piercing du teton nous vient d'amharique central, ou la population s'en servait lors du rite de passage a l'age adulte.
On dit aussi, qu'autant de l'Empire romain, les légionnaires de haut grade étaient percés...
piercing masculin
Beaucoup de piercings génitaux masculins ont des origines tribales. L'empalant viens de Bornéo, où les femmes de certaines tribus n'épouseront pas d'homme qui n'en porte pas. Celui-ci et d'autres comme le hafada sont considérés comme des rites de passage à l'âge adulte. Mais il y a beaucoup d'autres. D'autre...
prince Albert Il fut appelé ainsi suite au règne de la reine victoria. En effet, le prince Albert a fait percer ses organes génitaux à la fin de 1820. Il portait des pantalons légers et son piercing lui permettait d'accrocher son pénis sur le côté afin d'éviter des renflements de pantalon disgracieux. La cicatrisation
Piercing Temps de cicatrisation
Mouche 8 à 16 semaines
Bridge 3 à 4 mois
Septum 8 à 12 semaines
Lobe 6 à 8 semaines
Arcade 8 a 12 semaines
Cartilage (Tragus, Rook, Daith, etc.) 6 à 9 mois
Langue 4 à 6 semaines
Lèvre 6 à 8 semaines
filet de la lèvre 1 a 2 mois
Nez 7 à 9 semaines
Nombril 4 à 9 mois
Téton 3 à 6 mois
Piercing de surface :
ATTENTION ! Ces piercings sont très contraignants, leur temps de cicatrisation est long...
Larme 2 à 4 mois
Oeil-de-chat 2 à mois
Nuque 9 à 18 mois
Madison 9 à 18 mois
Bras 9 à 18 mois
Poignet 9 à 24 mois
Ventre 8 à 12 mois
Pubis 9 a 18 mois
Comment choisir un tatoueur ou un perceur ?
Un choix primordial
Le choix du tatoueur est primordial. Avant de vous faire tatouer ou percer, prenez rendez-vous et observez l'endroit où il pratique. Demandez à voir des photos de tatouages ou de perçages qu'il a déjà réalisées. Et posez-lui quelques questions sur ses méthodes de travail. S'il refuse d'y répondre, changez de boutique. Dispose-t-il d'un endroit spécifique pour effectuer le tatouage ou le perçage ? L'aire de travail devrait être séparée de la salle d'attente et divisée en deux zones : une zone stérile, où on réalise le tatouage ou le perçage, et une zone souillée, où on procède au nettoyage des instruments. Les surfaces utilisées pendant le tatouage doivent être aseptisées entre chaque client.
Se lave-t-il les mains avec un savon antiseptique avant et après l'intervention et porte-t-il des gants pendant l'opération ?
Non seulement cette opération est-elle essentielle, mais il faut changer de gants si on a touché du matériel contaminé pendant le tatouage ou le perçage.
Utilise-t-il du matériel à usage unique ?
Les aiguilles, les gobelets qui reçoivent les pigments, les pigments, les gants, les éponges ou les serviettes qui servent à essuyer l'excès de sang ou d'encre pendant le tatouage doivent être à usage unique, c'est-à-dire qu'ils ne doivent servir qu'à un seul client pendant une seule séance. Les aiguilles qui servent pour le perçage doivent aussi être à usage unique. L'emballage des aiguilles stériles devrait être ouvert devant le client, au moment du tatouage.
Possède-t-il un autoclave à vapeur ou un stérilisateur à chaleur sèche ?
Les instruments qui peuvent entrer en contact avec la circulation sanguine et qui resserviront doivent être stérilisés dans un autoclave à vapeur ou un stérilisateur à chaleur sèche. Les aiguilles ne doivent pas être stérilisées à l'aide de cet appareil.
Comment dispose-t-il du matériel contaminé ?
Les aiguilles ou les objets coupants qui sont contaminés doivent être placés dans des contenants résistant aux perforations et être éliminés selon certaines règles de santé publique.
Tout tatoueur ou perceur sérieux doit vous offrir les garanties d'hygiène et d'asepsie qui entourent l'acte de tatouer.
En général, on refusera de tatouer une personne qui n'a pas l8 ans sans une autorisation écrite des parents.
Le piercing au pistolet
Le Piercing au Pistolet !
Il est totalement déconseille d'effectuer un piercing a l'aide d'un pistolet pour des raisons simple :
""cet appareil a été conçu pour percer seulement les lobes d'oreille, il ne convient pas pour d'autres types de piercing.
""Les prothèses (autrement dit les puces d'oreille) sont difficiles à nettoyer correctement et le papillon de fermeture avec ses plis abrite saleté et microbes.
""La peau est perce seulement a l'aide de l'extrémité de la prothèse non pointue, ce qui crée une déchirure des chairs, contrairement a l'utilisation d'une équille nettement moins douloureuse.
""Le pistolet est un appareil complexe, non démontable, souvent fabriques-en P. V. C. Ce qui empêche un nettoyage complet ou une stérilisation en autoclave, ce qui rend ce type de pratique de piercing dangereux (transmission des maladies infectieuses.
Je vous déconseille donc le pistolet pour les piercings et si par hasard vous tombez sur un perceur qui l'utilise changer de boutique...
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Créé le 1-04-2008 17:22:25 |