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La sculpture existe depuis le paléolithique (il y a 25 000 ans à peu près) et la petite figurine de Lespugue, sur ivoire de mammouth, est un très bel exemple de sculpture (taille directe par pression ou bien abrasion en frottant sur une pierre couverte de sable) et de polissage en finition. Le terme de "sculpture" vient étymologiquement du latin "sculpere" qui signifie: tailler ou enlever des morceaux à une pierre. Cette définition qui distingue entre "sculpture" et "modelage", illustre l'importance donnée à la taille de la pierre dans la civilisation romaine. . |
Sculpture
La sculpture existe depuis le paléolithique (il y a 25 000 ans à peu près) et la petite figurine de Lespugue, sur ivoire de mammouth, est un très bel exemple de sculpture (taille directe par pression ou bien abrasion en frottant sur une pierre couverte de sable) et de polissage en finition. Le terme de "sculpture" vient étymologiquement du latin "sculpere" qui signifie: tailler ou enlever des morceaux à une pierre. Cette définition qui distingue entre "sculpture" et "modelage", illustre l'importance donnée à la taille de la pierre dans la civilisation romaine. Au Xe siècle, on parle d'"imagier " et la plupart du temps, le travail du sculpteur est un travail d'équipe avec un maître et des tailleurs de pierre (Voir "architecture romane" et "art roman"). Plusieurs équipes travaillent simultanément sur les grands chantiers des cathédrales.
La sculpture a tardivement été dissociée de la peinture, et à Paris ces deux catégories d'artistes que l'on distingue nettement aujourd'hui, appartenaient depuis le Moyen-Âge à la même communauté de métier des peintres et tailleurs d'images parce qu'avant l'invention des représentations perspectives modernes, le relief d'une image de grand format ne pouvait plus être donné autrement que par un traitement en bas-relief du plan du tableau. (Comme les sculptures des églises romanes et des cathédrales gothiques (comme Notre-Dame de Paris dont les couleurs disparues disparurent vient d'être retrouvée). En France, c'est avec la création des académies de Peinture et de de sculpture que les deux métiers deviennent officiellement distincts, même si, à la Renaissance, beaucoup d'artistes restent aussi bons peintres que sculpteurs.
Au XIXe siècle, on distingue encore le "sculpteur" qui taille de la pierre, du bois ou de l'ivoire (matériaux solides) pour créer une forme unique originale et le "statuaire" qui réalise des modèles en terre (argile), en plâtre ou en cire destinés à être reproduits (technique indirecte de la "taille avec mise au point ") ou moulés (technique de la "fonte à cire perdue" pour couler le bronze).
On appelle actuellement sculpture une activité artistique professionnelle consistant à concevoir et réaliser des formes pleines et en relief qui participent de l'architecture des bâtiments, des places et des jardins. Trois manières de créer une œuvre peuvent être envisagées, la taillent, le modelage et l'assemblage, qui peuvent d'ailleurs être mobilisés pour la même sculpture.
Le modelage : L'idée de modelage fait tout de suite penser à la pâte à modeler que l'on travaille si facilement avec les doigts. Mais les œuvres d'art sont généralement sculptées dans les matériaux durs et compacts (marbre, pierre, bois) , que l'on entame péniblement au burin ou au ciseau. Grâce à un procédé de fusion long et complexe, on sculpte aussi des figures de bronze. Beaucoup d'artistes modernes, en quête de nouveauté, emploient pour leurs créations des matériaux inattendus : des tôles, des pièces métalliques et même des matières plastiques !
La méthode consiste à ajouter ou retirer de la matière autour d'un ou plusieurs centres qui deviendront « l'âme » de la sculpture. Cette technique du modelage s'applique aux matériaux dits « plastiques », c'est-à-dire susceptibles de se déformer réversiblement sous l'effet de forces minimes (l'argile, la cire, le plâtre et des pâtes à modeler diverses). À tout moment, de la matière peut être retirée ou ajoutée, les repentirs sont permis (jusqu'à un certain point, cependant). La souplesse du matériau permet d'enregistrer les impressions les plus fugitives avec une liberté totale. La limitation principale du matériau réside dans sa résistance souvent assez faible. Le séchage lent de la sculpture est l'étape suivante pour l'argile et le plâtre, le refroidissement pour la cire et la cuisson pour l'argile sèche. La taille, dont le principe est de soustraire, à l'aide d'un outil percuté par un galet (préhistoire) ou une massette, des éclats dans une matière dure pour dégager de sa gangue une forme : il existe deux techniques fondamentales de taille pour sculpter la pierre ou le bois : la taille directe, sans croquis préalable ni modèle et qui tient compte de la forme originelle du bloc pour faire émerger une forme imaginée par le sculpteur et la taille avec mises au point, qui recopient fidèlement un modèle à partir de mesures exactes. L'assemblage.
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Histoire
Les premières sculptures réalisées par l'homme et ayant traversé le temps sont de petites figurines rudimentaires taillées, en pierre ou en os, qui servaient probablement à des pratiques magiques, d'ex-voto, d'échanges, de rituels qui permettaient de réaliser des transactions avec des forces surnaturelles ou sociales. On peut facilement imaginer que des objets modelés, en terre, ont aussi existé, mais en l'absence de techniques de pérennisation (cuisson), cela ne peut être qu'une hypothèse. Bien que cet usage, parfois interprétable comme chamanique, ait décliné, la représentation de l'homme reste le thème favori des sculpteurs. Selon les époques et les civilisations, les artistes ont exécuté ces figurines de manière réaliste, ou bien, au contraire, ils ont pris la plus grande liberté pour interpréter leur sujet. Quoi qu'il en soit, ils respectèrent pendant longtemps la loi de frontalité.
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Matériaux
Sculpter est l'art de retirer de la matière ou d'assembler ou de donner une forme à un objet, quelle que soit la taille de cet objet ou le matériau utilisé. Traditionnellement, les matériaux utilisés en sculpture sont généralement d'origine minérale, la pierre (marbre, granite, calcaire, jade), le ciment (qui peut être moulé) ou le béton (en taille directe dans la période de prise), l'argile (porcelaine, terre cuite, pâte Fimo qui sèchent au four ou la terre glaise qui sèche à l'air libre en 24 h), mais peuvent également être en métal (bronze, acier, aluminium, étain) et encore d'origine animale tel l'ivoire et végétale tel le bois, certains fruits, légumes ou cucurbitacées (la citrouille d'Halloween). La sculpture moderne et contemporaine utilise également le textile (déjà utilisé depuis le XVIe siècle, comme sur « Marietta »), le verre, le sel, le sable (les châteaux de sable), la glace, l'eau, les cristaux liquides et d'autres matériaux fabriqués par l'homme, telle que les matières plastiques, et en particulier les PMMA (polyméthacrylate de méthyl) connurent sous des noms déposés comme plexiglas ou Altuglas, ainsi que n'importe quel objet trouvé. Le papier mâché est également un matériau extrêmement économique, et les techniques de réalisation de sculptures avec ce matériau sont simples à mettre en œuvre. Aussi, les possibilités d'associations avec d'autres matières sont quasi illimitées.
Dans ses derniers écrits, Joan Miró affirmait même qu'à l'avenir, on pourrait imaginer des sculptures utilisant les gaz comme matériau. Lui faisant écho, Louis Leygue, dans son discours de réception de Nicolas Schöffer à l'Académie des Beaux-Arts, définissait ainsi la sculpture :
« La sculpture peut se réaliser selon trois procédés : celui qui consiste à prélever la matière dans un bloc compact, celui qui consiste à façonner une matière molle pour créer des formes, enfin celui qui consiste à fabriquer ce que l'on veut réaliser. »
Ainsi, d'autres sculpteurs contemporains, ont ouvert la voie à des recherches nouvelles, associant des matériaux traditionnels à la haute technologie. Dans ces réflexions sur la création contemporaine, le sculpteur Eduardo Leal de la Galla, adopte une position radicalement opposée aux dérives encouragées par d'importants mécènes, considérant comme sculpture, le fait de présenter dans une vitrine, un véritable veau sectionné et conservé dans du formol. (Œuvre de Damien Hirst).
Marta Pan, intéressée par les rapports de l'architecture et de la sculpture, a réalisé des sculptures monumentales intégrées dans l’architecture des espaces publics et urbains comme "La Perspective" dans le parc des Sources de la Bièvre à Guyancourt.
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Formes
On distingue deux grandes catégories de sculptures : le relief et la ronde-bosse.
Le relief : une sculpture qui demeure attachée à un arrière-plan, se dressant hors de cet arrière-plan. Selon le degré de projection des figures au-dessus du plan, les reliefs sont qualifiés différemment : le relief écrasé (stacciato relievo) : dont le relief est très faible. Les contours des figures sont finement incisés (ex. : certains reliefs assyriens).
Le bas-relief (basso-relievo) : l'avancée d'une figure hors du plan est inférieure à la moitié de son volume, sans contre-dépouille. Le moyen ou demi-relief (mezzo-relievo) : l'avancée de la figure hors du plan est égale ou légèrement supérieure à la moitié de son volume, avec parfois de légères contre-dépouilles. Le haut-relief (alto-relievo)) : les formes sont quasiment complètes (en ce qui concerne leur volume), mais elles restent attachées au fond. Certaines parties (les membres, la tête) sont complètement détachées et en contre-dépouille. Distinguons l'Entaille : relief où le sujet est incisé dans l'épaisseur de la surface plane. Elle a été utilisée par les Égyptiens, d'où le nom de "relief égyptien". Un autre nom de l'Entaille est "relief cœlanaglyphique". Les parties les plus hautes de la figure affleurent à la surface, tandis que leurs contours sont profondément entaillés. C'est en quelque sorte un procédé de gravure. la ronde-bosse : il s'agit d'une sculpture conçue de façon à pouvoir être observée de tous les côtés. Ou presque tous les côtés : la ronde-bosse repose souvent sur le sol et elle est parfois logée dans une niche. On remarquera Michel-Ange jouant avec ces 2 principes et exécutant des statues dont les personnages émergent du bloc (de marbre) mais pas complètement.
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Sculpture du monde
Chaque année, au début de février, se déroule à l'occasion du festival de la neige de Sapporo un grand concours de sculpture sur glace, en France l'équivalent est le festival de Valloire. Dans la région de Rawdon au Québec, on retrouve un créateur de « glaçon » : il laisse couler un filet d'eau sur un tronc d'arbre, en hiver, et réalise ainsi une sculpture de glace qu'il nomme son « bassin vertical » (voir lien ci-dessous) Sculpture de sable sur la côte belge Les sculpteurs apposent parfois leur signature sur leurs œuvres. Exemple : Pio Fedi qui signe sur le socle de deux statues des grands hommes de Florence au piazzale des Offices.
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Sculpture sur bois
La sculpture est une œuvre que l'on obtient en retirant de la matière. Le bois est très probablement le premier matériau utilisé pour la sculpture. Il n'en reste malheureusement aucune trace (du passé lointain) car c'est une matière qui ne résiste pas aux outrages du temps.
La sculpture sur bois se différencie des autres matières utilisées dans cette discipline à plusieurs raisons :
Il faut souvent préparer le bois en assemblant différents morceaux. Ces morceaux sont assemblés différemment selon que l'on désire réaliser un bas relief ou une sculpture statuaire (ronde-bosse). L'assemblage du bois est calculé de manière à éviter les jeux à venir (fissure, voire casses par rétraction ou dilatation du bois en fonction du taux d'humidité).
Les finitions pour bois sont spécifiques et très variées. Elles permettent une véritable mise en valeur du bois autant que du sujet sculpté. La cire d'abeille est la plus connue des finitions, mais elle est la plus simple. Le vernis tampon est long à mettre en application, environ 15 jours, mais fait ressortir le veinage du bois et donne à ce dernier l'impression de devenir un miroir. La dorure à l'or, par plaquage de feuilles d'or nécessite plus de 14 opérations et donne une finition très stylée). il existe beaucoup d'autres finitions : l'huile siccativée, la cire carbamex, la teinture aux ocres naturelles, la gomme laque, le vernis de Saint Petersbourg, l'huile de Jong, etc. Chacune a sa spécificité et donne à l'œuvre son message définitif. On reconnait plusieurs étapes de la sculpture sur bois, exemple pour un bas relief :
le traçage d'ébauche qui consiste à reproduire à l'aide d'un crayon, le motif dans sa globalité, sur la pièce de bois. Il faut tracer avec une surcote les volumes enveloppants du sujet. Selon la dimension du sujet, on peut utiliser une craie.
l'ébauche qui consiste à lever un fond autour du sujet avec la défonceuse portative ou à la main en laissant une surcote autour du sujet.
l'épannelage qui consiste à descendre les hauteurs par des plans successifs avec les gouges méplates et le burin.
le tracé d'épannelage consistant à retracer le motif précisément sur la pièce de bois. la frappe : avec les gouges et outils de sculpteur, découper verticalement et précisément le sujet sans marquer les fonds. La découpe doit être franche et nette. Recherche du modelé. Cette étape consiste à galber les volumes et réaliser les mises en forme des courbes et des galbes. La finition : cette étape consiste à réaliser les brettés (nervures des feuilles par exemple) avec une gouge très creuse et fine. Éliminer les facettes et assouplir les galbes avec un racloir de sculpteur. Nettoyer la pièce de bois de toutes ses échardes. Une fois la sculpture achevée elle est protégée et embellie à l'aide de produits de finition.
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Les outils du sculpteur
Les sculpteurs ont de nombreux outils, mais ils acquièrent ceux-ci au fur et à mesure de leur évolution technique. Parmi les outils on peut citer : Le maillet de sculpture généralement en charme. Il existe plusieurs modèles de poids différents en fonction du travail à réaliser (ébauche, épannage, finition)... L'établi est généralement en hêtre, ce bois absorbant les vibrations de manière optimale. Les ciseaux plats (fermoirs et nérons) permettent de parfaire le surfaçage. Les gouges méplates (évitent de retirer trop de matière à la fois lorsque l'on est proche du niveau final d'évidage). Les gouges standard (outil de base, ont de très nombreuses fonctions, dont celles d'évider la matière principalement). Les gouges à bretter sont très creuses et ont les côtés remontants. Elles sont très polyvalentes. Les gouges coudées permettent de travailler dans les zones concaves (creuses). Les gouges contre coudées permettent de travailler dans les zones convexes. Les gouges cuillère (ou cuiller) permettent de travailler dans les zones concaves tout en restant dans le sens du fil du bois. Les burins droits servent à dessiner, à graver, à former certains motifs (grains d'épis de blé par exemple). Les burins cuiller ont la même fonction que les burins droits, mais permettent d'accéder aux zones convexes afin de travailler dans le sens du fil du bois. Les rifloirs sont de petites râpes qui permettent de finir certaines formes ou de donner un rendu particulier à certains détails minutieux. Les racloirs sont des pièces souvent métalliques spécifiquement affutées afin de parfaire très minutieusement les fonds plats des bas et hauts reliefs. Ils possèdent des formes variées en fonction des zones à travailler. Certains sculpteurs utilisent à cette fin du verre fraichement coupé, mais ce procédé n'est pas pratique et peut même s'avérer dangereux. Les racloirs sont assez tranchants et on peut utiliser un porte-racloir pour plus de confort d'utilisation. L'affiloir est l'outil qui permet d'affuter les racloirs. Le trusquin est un outil ingénieux qui permet de reporter un tracé sur une face en restant parallèle au côté de la pièce à travailler. Il est équipé d'une roue qui marque le bois. Les wastringues sont des outils polyvalents qui servent à racler, façonner les zones courbes ou galbées. Elles servent également à chanfreiner, arrondir ou aplanir le bois selon la forme de la lame de l'outil. elles permettent une très grande précision de finition même sur les bois les plus difficiles grâce à l'affutage à angle faible de la lame (20-25°) Le tarabiscot est l'ancêtre (manuel) de la défonceuse. Il permet la réalisation de moulures "faites main". Il fait encore mouche de nos jours de par la qualité de cet outil et le plaisir qu'il procure à son utilisateur. Le rabot manuel permet de préparer les bois de manière optimale grâce à ses capacités de coupe jusqu'à 1/10ème de millimètre par passe. Outils contemporains De nos jours, surtout depuis l'invention de l'électricité et la mécanisation, de nouvelles machines sont apparues dans le domaine de la sculpture. Certains de ces outils sont très intéressants et apportent une véritable valeur ajoutée au travail de sculpture, mais en revanche, d'autres sont plus fantaisistes et font du tord à la sculpture lorsqu'elles ne sont utilisées qu'à des fins de productivité accrues (machines à reproduire)...
Parmi les outils remarquables, qui ont contribué à faire évoluer positivement la sculpture sur bois en n'enlevant rien à la valeur artistique des œuvres réalisées, nous pouvons citer :
Le touret sert à affuter les ciseaux et autres outils de sculpture nécessitant un tranchant parfait. Actuellement le système "Koch" est incontestablement le mieux placé pour effectuer des affutages parfaits sans risques de détrempages et surtout sans avoir à réaliser le démorfilage.
La défonceuse portative, outil très polyvalent qui permet de moulurer et rainer. Elle permet aussi de réaliser en partie l'épannelage des bas-reliefs à condition de garder une surcôte à finir au ciseau. Cette machine permet de réaliser aussi les tenons mortaises, le calibrage de certaines pièces à l'aide d'un gabarit en contreplaqué. La scie à ruban permet de désigner les plateaux de bois bruts, c'est-à-dire d'en tirer l'aubier. Elle permet aussi de chantourner certaines pièces pour lesquelles une forme extérieure particulière est nécessaire. Elle sert également à réaliser la partie menuiserie des artisans sculpteurs. Le rabot dégauchisseuse est une machine très puissante qui permet de dégauchir des pièces de bois brut, de mettre à l'équerre les chants de ces mêmes bois, et de préparer les pièces de bois nécessaires à la création de panneaux (principalement pour les bas et hauts reliefs), de carrelets (pour la création de ronde bosse), de colonnes, de poutres, de linteaux... Les machines à transmission flexible peuvent aider en sculpture, mais leur efficacité est discutée. De plus, la manière traditionnelle de sculpter est un honneur pour le sculpteur que rien ne saurait lui ravir. Les disques à sculpter servent à ébaucher des sculptures statuaires généralement monumentales. Il s'agit de disques que l'on monte sur une ébarbeuse et qui contiennent deux ou trois pastilles tranchantes en carbure. Grâce à une vitesse de rotation élevée, ces disques sont redoutablement efficaces dans l'effort de coupe des bois massifs tendres ou durs. |
Créé le 1-04-2008 17:16:32 |