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(Note) De votre nom j'orne le frontispice Des derniers vers que ma Muse a polis. Puisse le tout ô charmante Philis, Aller si loin que notre los franchisse La nuit des temps: nous la saurons dompter Moi par écrire, et vous par réciter. Nos noms unis perceront l'ombre noire Vous régnerez longtemps dans la mémoire, Après avoir régné jusques ici Dans les esprits, dans les cœurs même aussi. Qui ne connaît l'inimitable actrice Représentant ou Phèdre, ou Bérénice Chimène en pleurs, ou Camille en fureur ? Est-il quelqu'un que votre voix n'enchante ? S’en trouve-t-il une autre aussi touchante ? Une autre enfin allant si droit au cœur ? N'attendez pas que je fasse l’éloge De ce qu’en vous on trouve de parfait Comme il n'est point de grâce qui n'y loge Ce serait trop, je n'aurais jamais fait. De mes Philis vous seriez la première. Vous auriez eu mon âme toute entière Si de mes voeux j'eusse plus présumé, Mais en aimant qui ne veut être aimé? Par des transports n'espérant pas vous plaire, Je me suis dit seulement votre ami ; De ceux qui sont amants plus d'à demi: Et plût au sort que j'eusse pu mieux faire. Ceci soit dit: venons à notre affaire.
Un jour Satan, monarque des enfers, |
Créé le 17-01-2009 12:39:58 |